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 Snædís Emíldottir - smack my bitch up.

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3 participants
AuteurMessage
Snædís

Snædís


Messages : 2
Inscrit(e) le : 22/04/2010

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MessageSujet: Snædís Emíldottir - smack my bitch up.   Snædís Emíldottir - smack my bitch up. EmptyJeu 22 Avr - 1:27


EVERYBODY SEES ME.

A distorted reality's now a necessity to be free.

Snædís Emíldottir - smack my bitch up. Ejv1py

- SNAEDIS -


• Everything's too easy.

Prénom(s) et surnom(s) : Snædís, Frída - première du nom.
Nom de famille : Emíldottir.
Date de naissance et âge : 16 Août 1987, 23 ans.
Occupation : Employée dans la friperie Vintage Clothes.
Groupe : Young blood, apparemment.

• Standing in the lightfield.

_____ Cinq ans auparavant. Mai 2005 ; Akureyri.
A Akureyri, une petite ville paumée au milieu de nulle part, les familles de lycéens n'étaient pas saisies par l'obsession du cursus universitaire qui affligeait tant de parents des plus grandes villes d'autres contrées, ce besoin féroce d'envoyer ses rejetons dans les établissements les plus prestigieux du monde. Qui, à Akureyri,, caressait l'idée d'avoir son fils ou sa fille dans une université espagnoles ou américaines ? Personne, certainement. C'est pourquoi la nouvelle que l'une des filles de terminales, une certaine Snædís Emíldottir, allait entrer à l'Université de Reading, Angleterre, à l'automne suivant occupait toute la première page du le quotidien local.
Un mois plus tard, par un dimanche matin de la fin de mai, alors que la cérémonie de remise des diplômes avait commencé dans le gymnase du lycée, Snædís Emíldottir était déjà la vedette. Sur l'estrade, Stefánsson, le principal, venait de mentionner le palmarès impressionnant de cette jeune fille timide aux joues rosies : elle avait déjà remporté le prix de français, celui d'anglais et celui du meilleur essai littéraire. Une élève brillante conclu-t-il, les yeux brillants en lançant un regard bienveillant vers sa protégée, qui était l'oratrice choisie pour prononcer le discours de clôture, bien qu'elle avait peur de parler devant une assemblée aussi... vaste, « voilà une jeune fille qui... et même si nous ne parlons jamais des résultats du Test d'Aptitude Scolaire dans notre école, d'abord parce qu'il s'agit d'une information confidentielle, ensuite parce que nous n'accordons pas une importance démesurée au programme TAS... ». Il marqua une pause avant de projeter un sourire épanoui sur l'assistance. « ... Il faut que je fasse exception, cette fois. Rien qu'une. Eh bien donc, voilà une jeune fille qui a obtenu le maximum de points au TAS, mille six cents; et qui, en plus de tout cela, a été l'un des meilleurs éléments de notre équipe de volley-ball et qui... »
La destinataire de ce déluge de louanges était pour l'heure assise sur une simple chaise pliante en bois, au premier rang des terminales. Son cœur battait aussi vite que celui d'un oiseau, son appréhension était due à plusieurs facteurs, d'abord elle redoutait son intervention, bien qu'elle ait mémorisé et intériorisé son discours; venaient ensuite son apparence et les possibles réactions de ses camarades de classe. Elle avait passé des heures - des heures ! - à laver ses cheveux bruns et raides ce matin-là, qui lui arrivaient aux épaules, à les laisser sécher, puis à les peigner, les brosser, les faire bouffer et arranger sa frange correctement, tant elle était convaincue qu'ils étaient ce qu'elle avait de mieux, quant à son visage, elle le trouvait jolie, d'accord, mais décidément trop adolescent, trop vulnérable, trop innocent, trop... virginal, selon l'épithète humiliante qui venait de lui passer par la tête.
Par ailleurs, Lilja, sa meilleure amie, installée à côté d'elle, n'arrêtait pas de soupirer avec insistance à chaque mot prononcé par le principal. A quel point lui en voulait-elle pour tous ces lauriers ? Et surtout, qu'est-ce qu'éprouvaient tous les autres, sur sa rangée ou derrière, accoutrés du même uniforme de cérémonie ?
En ce moment triomphal où les yeux de la quasi-totalité des êtres qu'elle connaissait étaient braqués sur elle, elle ressentait presque autant de culpabilité que de jubilation, sinon que cette dernière était palpable, oui, et qu'elle avait déjà identifié la première émotion comme la simple crainte d'éveiller la jalousie.
« ...Une jeune fille qui, dans quelques mois, sera la première lycéenne de notre comté à rejoindre l'Université de Reading, où elle a reçu une bourse couvrant tous ses frais. » Des murmures admiratifs s'élevèrent de la portion adulte du public. « Ladies and gentlemen, Snædís Emíldottir, à qui revient le discours de clôture ! ». Tonitruante ovation. Snædís s'était levée, les jambes flageolantes qui s'amusaient à danser le twist, et avançait vers les marches du podium, atrocement consciente de son corps, de ses mouvements. Baissant la tête par modestie et dans un autre accès de culpabilité, elle regarda l'écharpe académique qui ceignait son torse et proclamait au monde, du moins à l'assemblée, qu'elle appartenait à la société honorifique (ou pas) des têtes d'ampoule du lycée. Puis, elle se rendit compte qu'ainsi on risquerait de la prendre pour une bossue plutôt que pour une humble jeune fille, alors elle se redressa légèrement, augmentant la vitesse de la chorégraphie que ses membres inférieurs avaient entamé.
Une fois sur scène, indifférente aux applaudissements qui n'avaient pas cessé, elle était tellement obsédée par sa chute éventuelle qu'elle se rappela trop tard qu'elle aurait dû sourire au principal, qui avançait vers elle avec un grand sourire plaqué sur le visage. Il lui serra la main, la prenant dans les siennes, eurk. A voix basse, il eut la bonne idée de lui glisser : « On vous aime Snædís ! Tout le monde est avec vous... », plissant les yeux, il lui adressa quelques hochements de têtes approbateurs, comme pour lui dire « Pas d'inquiétude, tout ira bien »; et c'est ainsi qu'elle comprit qu'elle avait sans doute l'air tendu.
La suite des évènements lui apparaissait comme floue, Snædís avait tenté de prendre de l'assurance, mais en vain. Elle avait entamé son discours d'une voix plutôt ferme dès que les applaudissements s'étaient arrêtés. Sa première phrase avait sonné horriblement faux. N'empêche, les adultes la couvaient du regard, comme s'ils voulaient s'assurer qu'ils ne perdraient pas un mot venu d'elle, affichant même un petit air amusé. Elle commença alors à en soupçonner la raison, soudain : ils la prenaient pour un petit génie, un prodige miraculeusement surgi des champs de patates; à ce stade, ils étaient prêts à se pâmer devant tout ce qui sortirait de sa bouche...

_____ Avril 2010 ; Akureyri.


• We've got a city to love.

Que pensez-vous de la ville, dans sa globalité, et de ses habitants?
Que préférez-vous faire dans la vie?
Que peut-on trouver si l'on fouille dans vos affaires personnelles? Tout un tas de trucs, dont un amas de bidules inutiles. Des cds par milliers, des fringues, des millions de post-its. D'ailleurs, si vous arrivez à retrouver mes clés dans tout ce bordel, faites moi signe.
Si je vous dis bison et escargot, vous choisissez quoi, exactement? L'escargot sans aucun doute. Au moins, on peut le traumatiser à notre guise. S'attaquer à un bison, c'est une autre paire de manches.
Votre job vous satisfait-il pleinement? Disons qu'il n'est pas franchement épanouissant, mais je m'en contente. Travailler chez Vintage Clothes, c'est comme un défilé de thons permanent, donc ça s'avère assez divertissant - par moment.
Quels défauts de la nature humaine vous insupportent? Je ne supporte plus les personnes trop terre-à-terre, qui ont besoin de rester accrochées à leur vie remplie de banalités pour aller bien. Les gens ennuyeux m'exaspèrent au plus haut point. Les grandes capricieuses également.
Quelles qualités principales pensez-vous posséder?
Quel est votre plat favori? Le surströmming de ma mère. Vous savez, cette spécialité suédoise, à base de hareng fermenté. Avec du lait et des pommes de terre, vous obtenez un plat dé-ca-pant olfactivement parlant.
Quel genre d'émission regardez-vous à la télévision? Généralement, je regarde des documentaires animaliers mais j'ai toujours eu un faible pour les films allemands des années soixante et soixante dix, le Junger Deutscher Film. Vous connaissez peut-être, genre L'Honneur perdu de Katharina Blum... Non ? Bon. Il m'arrive de passer des nuits entières les yeux rivés vers le poste de télévision, mais je suis incapable de vous dire la programmation.
Quel est votre animal préféré, pourquoi? La loutre, et le castor. Ne me demandez pas de choisir, ça relève de l'impossible. J'aime bien toute la symbolique qui entoure ces deux animaux, c'est intéressant je trouve.

• It was nice, but its time to say bye.

Prénom et pseudo : Mellon Collie, ça fera l'affaire.
Âge : Bientôt 19 ans.
Avatar : Amanda Nørgaard
Quelque chose à ajouter : Niet.
Code : Jean-Jacques, ce beau gosse.


Dernière édition par Snædís le Lun 26 Avr - 21:03, édité 10 fois
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Jón
Louis-Ferdinand, tu pues.
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Inscrit(e) le : 05/04/2010
Age : 32
Crédits : Sterling
Pseudo/Prénom : BRAINS

VOS PAPIERS
Occupation: Tatoueur, Musicien.
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MessageSujet: Re: Snædís Emíldottir - smack my bitch up.   Snædís Emíldottir - smack my bitch up. EmptyJeu 22 Avr - 1:35

Que bob le bricoleur te préserve (de la progeria, accessoirement).
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Snædís

Snædís


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MessageSujet: Re: Snædís Emíldottir - smack my bitch up.   Snædís Emíldottir - smack my bitch up. EmptyJeu 22 Avr - 1:43

Même si t'es qu'un syndrome de Wolf Hirshhorn, je te remercie.
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Lukka
Marie-Corinne toi-même.
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MessageSujet: Re: Snædís Emíldottir - smack my bitch up.   Snædís Emíldottir - smack my bitch up. EmptyJeu 22 Avr - 19:52

Je suis d'accord avec toi pour dire que Jean-Jacques est un beau gosse, je dirai même qu'il est notre dieu à tous. Qu'il soit béni.
Bienvenue!
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MessageSujet: Re: Snædís Emíldottir - smack my bitch up.   Snædís Emíldottir - smack my bitch up. Empty

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